La protection internationale est divisée en deux :

1.- Droit d’asile (réfugiés).

C’est la protection accordée aux personnes reconnues comme réfugiés.

Les réfugiés sont les personnes qui craignent avec raison d’être persécutées, en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un certain groupe social, de leur condition sexuelle, de leurs opinions politiques, ou du fait de la guerre ou de tout conflit armé.

Le départ des réfugiés est une obligation pour eux, ce n’est pas un départ volontaire du pays. C’est-à-dire que l’étranger qui a besoin d’un refuge quitte son pays d’origine parce qu’il craint pour sa vie ou son intégrité physique, et il craint aussi de revenir.

2.- Protection subsidiaire

La loi accorde cette protection aux étrangers qui ne remplissent pas les conditions pour être considérés comme des réfugiés, mais s’ils retournent dans leur pays, ils peuvent se trouver dans une situation de :

– Menace grave contre la vie ou l’intégrité physique des civils due à la violence aveugle dans les situations de conflit international ou interne.

– Condamnation à mort ou risque d’exécution.

– La torture et les traitements inhumains ou dégradants.

Comment entamer une procédure de protection internationale ?

Elle doit être demandée personnellement par l’intéressé. La première phase de cette procédure consiste à exprimer la volonté d’obtenir une protection internationale. Cela peut se faire aux postes frontières ou dans les postes de police provinciaux.

 Une fois que l’intéressé a demandé la protection internationale, une déclaration de volonté lui sera remise. A partir de ce moment, l’intéressé sera protégé par le principe de non-refoulement (règle qui empêche qu’une personne soit renvoyée vers un territoire où sa vie ou sa liberté est en danger).

 La deuxième phase de cette procédure est la présentation de la candidature. La demande de protection internationale est formalisée par un entretien personnel. Après cela, l’intéressé reçoit un récépissé de dépôt de la demande.

Dans un délai d’un mois, une décision est prise sur l’admission ou le rejet de la demande. Mais si dans les 6 mois, rien n’est décidé, l’intéressé sera autorisé à travailler. Et si dans les 9 mois, rien n’est encore décidé, l’intéressé se verra délivrer une carte de demandeur de protection internationale, dite carte rouge. Cette carte peut être renouvelée jusqu’à ce que la demande soit décidée et vous permet de travailler.

Quels sont les avantages de la protection internationale en Espagne ?

Elle implique la reconnaissance des droits établis dans la Convention de Genève relative au statut des réfugiés. Parmi eux, nous soulignons :

– Protection anti-retour.

– L’octroi de la résidence permanente et de l’autorisation de travail en Espagne.

– Délivrance des documents d’identité et de voyage.

– Libre circulation sur l’ensemble du territoire national.


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